Le bénévolat à l’étranger, une aventure enrichissante pour s’ouvrir au monde  

Tu as toujours rêvé de partir comme bénévole pour aider les populations du bout du monde ou protéger la nature ? Les missions de bénévolat permettent de concilier une envie de voyage avec une action utile, un monde loin du tourisme pour lequel il est important de se préparer un minimum. Malheureusement, il n’est pas toujours facile de savoir où s’informer et à quelle porte frapper… Suis nos conseils !

Les chantiers de jeunes, le bénévolat à l’étranger sur une courte période

Tu peux opter pour les chantiers de bénévoles, qui rassemblent des jeunes de tous horizons autour d’un projet utile à la population. Les domaines d’activité sont variés : de la sauvegarde du patrimoine culturel à la protection de l’environnement en passant par l’animation et la solidarité. C’est une démarche volontaire, tu travailleras environ 6h par jour pour un projet utile à la collectivité. Il faut donc choisir attentivement un chantier qui te plait, en lien avec tes projets futurs (études, travail, etc.). Et donc, ne pas partir pour partir ! C’est une expérience qui te permettra de découvrir la culture d’autres pays, en travaillant avec la population locale, mais aussi avec d’autres jeunes, souvent de nationalité étrangère.

À savoir : Le chantier dure environ 2 à 3 semaines. Il faut avoir 18 ans ; aucune formation ou qualification n’est demandée. Attention, un chantier bénévole n’est pas une mission humanitaire, ni un séjour en centre de vacances, ni un job d’été. Tu ne seras pas rémunéré, tu pars pour aider une population et revenir enrichi et grandi de tes 3 semaines d’aventure !

L’échange de services à l’étranger ou le Wwoofing

L’échange de services a le vent en poupe ! C’est un type de bénévolat à l’étranger qui s’apparente au tourisme alternatif. Le principe : tu es nourri et logé gratuitement en échange de petits travaux dans une ferme biologique. Le Wwoofing (World Wide Opportunities on Organic Farms) permet à des bénévoles de plus de 18 ans de voyager et de découvrir le monde en travaillant au contact de la nature. En retour, les hôtes offrent aux wwoofers le gîte et le couvert. Ce bénévolat à l’étranger s’adresse aux jeunes intéressés par l’agriculture bio et les modes de vie durables. Le travail est très varié : on pourra te demander de planter des graines, faire du compost, jardiner, planter des arbres, couper du bois ; semer, nourrir des animaux, faire du vin, du fromage, traire les animaux… Ton activité dépendra aussi de la saison et de la région dans laquelle tu seras. Bien sûr, il faut aimer être au contact de la nature, des animaux et ne pas craindre le travail manuel dans les champs !

S’engager dans le corps européen de solidarité (CES), un bénévolat long terme à l’étranger 

Réservé aux jeunes de 18 à 30 ans, le CES permet de s’engager à l’étranger dans des projets portant sur divers sujets tels que l’environnement, la culture, les services sociaux, l’aide aux réfugiés, aux migrants, aux enfants ou aux personnes âgées. Aucun diplôme ou qualification ne sont demandés. Cependant, il faut démontrer une réelle envie de s’engager car le volontariat européen demande beaucoup d’implication. En effet, il s’agit d’une activité à temps plein (entre 30 et 38h/semaine), sur une durée de 2 semaines à 1 an. Avec le CES, tu bénéficies d’une expérience internationale unique qui te permettra de développer tes compétences et de booster tes projets futurs. Tu peux te renseigner sur différents sites comme :

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F119

https://www.corpseuropeensolidarite.fr

À savoir : avec le CES, tu bénéficies d’une prise en charge de certains frais non négligeables : voyage aller-retour, logement, restauration. Tu bénéficies aussi d’une couverture d’assurance en cas de besoin, notamment médicale et responsabilité civile. Pour t’inscrire, rends-toi sur le site du portail européen de la jeunesse : https://europa.eu/youth/solidarity_fr

Le bénévolat à l’étranger permet de s’engager pour une cause et de « faire de l’humanitaire » sans être un professionnel du secteur. 

Si les intentions de départ sont louables, les dérives sont nombreuses et certaines agences n’hésitent pas à exploiter le business de l’humanitaire au détriment des populations locales. C’est pourquoi il est conseillé de s’engager auprès des organismes qui ont signé la charte des volontariats : www.france-volontaires.org 

Et si tu veux te faire accompagner dans cette démarche avec l’aide d’un mentor, inscris-toi sur la plateforme DEMA1N.org. Ton mentor saura t’accompagner dans tes recherches et t’aider à trouver la meilleure expérience, celle qui te correspond et qui te fera grandir.