Nativement connectée, affirmée et bien décidée à changer le monde, en dépit des turbulences qui le traverse, la Génération Z entend faire mieux et plus vite. Cela passe par une nouvelle vision du monde, y compris celle de l’entreprise. Qui sont ceux qui représenteront plus d’un quart des salariés d’ici 2025[1] ? Quelles sont leurs attentes ? Comment envisagent-ils la valeur travail ? Comment font-ils bouger les lignes ?
Sommaire
Moins de performance, plus de sens
Ils sont nés entre 1995 et 2010 et ont été baptisés la Génération Z. Sur eux, leur vision du monde, leurs attentes au travail, l’on entend tout et son contraire. Déjà victimes de clichés, ils ne sont pas toujours compris de leurs aînés. Pourtant, s’ils entendent faire autrement que leurs parents, leurs ambitions sont claires. Et cela commence par une recherche de sens puisque 78%[2] d’entre eux affirment qu’ils n’accepteront pas un emploi qui n’en a pas.
Pour un jeune actif, issu de la Génération Z, un emploi qui a du sens est un travail qui impacte positivement la société ou l’environnement, qui fait bouger les choses pour un monde meilleur. Un emploi motivant, aux missions stimulantes (61 % des répondants), épanouissant professionnellement (54 %) et en accord avec leurs convictions (52 %).[3] En d’autres termes, un emploi où l’on se sent utile, dans lequel s’épanouir et trouver une raison d’être, au-delà de l’appel de la performance, si cher à leurs aînés.
Plus qu’un point de rupture, il s’agit là d’un levier de progression. Car, pour lui donner vie, il faut un management qui s’adapte, qui s’horizontalise et accepte de développer un esprit plus collaboratif, où les plus jeunes ont aussi droit à l’autonomie et la diversité des missions.
Pour un jeune issu de la Génération Z, les qualités d’un bon manager se résument en 3 mots : motiver (87%), écouter (86%) et fédérer (79%).[4] Un triptyque assez éloigné des valeurs du management traditionnel, qui remet l’humain au centre de ses priorités. Avec son approche centrée sur le partage de compétences via le mentorat, la plateforme DEMA1N.org peut être un excellent point de départ pour avancer dans ce sens.
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Travailler pour vivre, pas vivre pour travailler
Petits, les jeunes issus de la Génération Z ont vu leurs parents s’échiner au travail, quitte, parfois, à manquer quelques moments de vie. Ils ont envie d’autre chose. Un CDI dans un grand groupe ne fait plus autant rêver. Si 80% des étudiants se sentent en confiance quant à leur entrée sur le marché du travail, un meilleur équilibre vie pro / perso est prioritaire. [5] 77 % estiment qu’ils pourront, à terme, refuser un poste ou quitter un travail si cet équilibre n’est pas respecté.[6]
Pour cela, la Génération Z est prête à rebattre les cartes du marché du travail, à inventer de nouveaux modèles plus hybrides. Adieu, le classique « métro, boulot, dodo », ils lui préfèrent la liberté d’un CDD qui permet de se réinventer, un statut d’indépendant qui assure une variété de missions, une vie de slasher ou de digital nomad où ils trouvent leur point d’équilibre.
Le salaire et la sécurité de l’emploi laissent progressivement leur place à la volonté d’évoluer dans un environnement de travail bienveillant, où l’on défend des valeurs d’inclusion, d’écologie, de mixité ; où l’on accorde une place au bien-être au travail, où l’on accepte de se remettre en question. 60 % des Z se disent prêts à prendre un poste plus précaire si celui-ci est davantage porteur de sens[7].
L’entreprise comme partenaire de la révolution ?
Évidemment, la Génération Z a bien compris que pour atteindre son graal, il faudrait encore faire preuve de patience et de compromis, convaincre les plus âgés du bien-fondé de ses attentes. Elle se montre, d’ailleurs, assez optimiste à l’idée de s’engager pour faire bouger les lignes puisqu’en pensant à leur avenir en entreprise, 65 % des jeunes diplômés se déclarent déterminés, 61 % curieux et 51 % enthousiastes[8].
Si vous comptez davantage parmi les boomers, l’heure est sans doute venue d’apporter votre pierre à cet édifice. Puisque l’entreprise est amenée à évoluer, pourquoi ne pas faire le premier pas ? En accompagnant un jeune via le mentorat, peut-être. C’est un excellent moyen de comprendre et appréhender la cible.
Au sein de l’entreprise, cela passe également par la promotion d’un recrutement plus bilatéral que descendant. Chacun se choisit pour une collaboration plus pérenne. Mais aussi, un meilleur alignement des entreprises sur des valeurs fortes et partagées, un engagement marqué en matière de RSE. 87% des futurs recrutés les étudieront avant d’accepter un poste, 49% en feront leur priorité.[9]
Enfin, intégrer cette Génération Z à hauteur de ses attentes, c’est aussi progressivement se séparer des bullshits jobs, qui n’enchantent plus personne, et s’assurer de collaborer dans une ambiance positive et sereine. 85 % placent le bien-être au travail en deuxième position de leurs critères pour choisir un métier, après l’intérêt du poste (92 %), et bien avant la rémunération (49 %).[10] Vous avez donc tout à gagner en tentant de décrypter les attentes de ces professionnels en devenir. Le reverse mentoring est, par exemple, un excellent moyen de se découvrir mutuellement.
Conclusion : X, Y ou Z, nous avons tous quelque chose à nous apporter afin de façonner un environnement du travail qui fait sens et où cohabitent différentes visions du monde. Parce qu’elle crée des ponts entre les générations, la plateforme DEMA1N.org peut vous aider à entrer en relation et nourrir vos modèles respectifs au travers d’échanges riches et surprenants !
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Sources
[1] World Economic Forum : Gen Z at Work
[2] Enquête Monster YouGov Jeunes et Premier Emploi 2021
[3] Enquête Opinion Way pour SKEMA Business School et EY 2023 : les attentes de la génération Z
[4] Baromètre IPSOS “Talents : ce qu’ils attendent de leur emploi”
[5] Enquête Opinion Way pour SKEMA Business School et EY 2023 : les attentes de la génération Z
[6] Enquête Opinion Way pour SKEMA Business School et EY 2023 : les attentes de la génération Z
[7] Source – Baromètre Conférence des grandes écoles – BCG
[8] Enquête Opinion Way pour SKEMA Business School et EY 2023 : les attentes de la génération Z
[9] Enquête Opinion Way pour SKEMA Business School et EY 2023 : les attentes de la génération Z